🛠️ Partie 1 : le modèle numérique

Un numérique sobre, local et intelligent, conçu pour un futurs souhaitable

🌿 Une technologie au service de l’essentiel

Ce modèle propose une nouvelle façon de penser nos usages numériques : plus responsable, plus partagée, plus résiliente.

Ici, les appareils ne sont plus conçus pour être possédés à vie.
Ils sont pensés pour être utilisés par plusieurs personnes, dans une même journée, avec un gain en performance et en fluidité.

C’est un changement de paradigme : le numérique devient un outil collectif, optimisé, sobre et au service de tous.

🔁 Utilisation partagée des appareils

Ordinateurs, tablettes, téléphones : dans ce modèle, ces appareils sont :

• modulaires (faciles à réparer, à faire évoluer),
• mutualisables (utilisables par plusieurs personnes),
• conçus pour durer (et non pour être remplacés tous les 2 ans).

Cela permet de réduire massivement le nombre d’équipements nécessaires, tout en gardant une qualité d’usage élevée.

🧠 Un système d’exploitation local et libre

Au cœur du modèle : un système d’exploitation open source, conçu pour tourner sur un serveur local qui remplace la box Internet traditionnelle.

Ce serveur héberge :

• les données personnelles,
• les applications (bureautique, communication, gestion),
• les profils utilisateurs,
• et, au besoin, une ou plusieurs intelligences artificielles locales.

Chaque utilisateur peut retrouver son environnement sur n’importe quel appareil connecté au serveur. Il n’a plus besoin d’avoir son propre ordinateur ou son propre téléphone.

En cas de déplacement, une version allégée peut tourner en local, sur l'appareil à utiliser en déplacement. L'utilisateur définit ce dont il a besoin en déplacement, qui est alors activé pour le mode hors ligne.

Sur de longues durées, l'hébergement de son environnement numérique peut automatiquement être déplacé dans un serveur proche de sa nouvelle localisation.

💻 Des terminaux allégés, des serveurs optimisés

Dans ce modèle :

• les appareils puissants sont utilisés ponctuellement (déplacements, production).
• les appareils simples (faible consommation, pas de stockage local) suffisent dans la plupart des cas : ce sont des interfaces d’accès au serveur.

On parle ici de cloud local : tout tourne à proximité, sans passer par de grands data centers éloignés. C’est plus rapide, plus économe, plus sécurisé.

⚙️ Une puissance de calcul partagée

Les serveurs et appareils puissants peuvent être mis à disposition d’autres utilisateurs lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
C’est un principe d’optimisation dynamique des ressources, basé sur des contrats intelligents automatisés (smart contracts), matérialisés par une blockchain, et monétisés par une cryptomonnaie, éventuellement stabilisée par une entité de l'écosystème.

Chacun peut :

• utiliser ses propres ressources,
• en louer ponctuellement d’autres,
• ou proposer la sienne à la location.

Cela permet d’éviter la surcapacité permanente, tout en assurant la fluidité du service.

🤖 Des IA locales, utiles et maîtrisées

Chaque serveur local peut héberger une intelligence artificielle adaptée aux besoins du foyer, du collectif ou du territoire.

Ces IA peuvent :

• répondre aux besoins des utilisateurs locaux,
• ou être sollicitées par d’autres serveurs, via un réseau distribué sécurisé.

Elles ne sont pas connectées en permanence à des bases de données mondiales, et ne collectent pas d’informations à votre insu. Elles sont locales, éthiques, transparentes.

🧬 Une technologie durable, accessible et concrète

Ce modèle peut être déployé progressivement, avec :

• un serveur par habitat ou lieu collectif,
• quelques appareils partagés ou mobiles,
• et une connexion à un réseau de ressources locales.

Il s’agit d’une alternative concrète aux modèles dominants, avec des bénéfices directs :

• moins de déchets électroniques,
• moins de consommation énergétique,
• plus de fluidité, de sécurité et de contrôle personnel.

Ici, la technologie s’adapte à nos vies. Elle ne les absorbe pas.
Elle devient un outil de transition écologique, sociale et numérique, au service d’un avenir plus fluide, plus responsable, plus humain.

📊 Partie 2 : Impact écologique de ce modèle numérique

Estimation des gains environnementaux de ce modèle numérique

🌍 Contexte

Le numérique est aujourd’hui l’un des secteurs les plus gourmands en ressources naturelles, en énergie et en matériaux rares. L’empreinte écologique provient principalement de :

• la fabrication des terminaux (ordinateurs, smartphones, objets connectés),
• le renouvellement fréquent des équipements,
• la concentration des données dans des data centers énergivores,
• et la sous-utilisation chronique de la puissance de calcul installée.

Le modèle numérique proposé ici agit en profondeur sur chacun de ces points.

Les valeurs indiquées ici proviennent d'une estimation proposée par ChatGPT. Elles ont donc une fiabilité relative, mais donnent un ordre de grandeur éclairant.

🔁 1. Réduction du nombre d’appareils produits

📉 Constat actuel

• Environ 10 milliards d’appareils numériques actifs pour 5 milliards d’utilisateurs.
• Taux d’usage réel très faible : la majorité des appareils ne sont utilisés qu’une fraction du temps.
• La fabrication représente jusqu’à 80 % de l’empreinte totale d’un appareil.

🌱 Modèle proposé ici

• Appareils mutualisés entre plusieurs utilisateurs par jour.
• Moins d’appareils nécessaires pour un même service rendu.

Réduction estimée : −60 à −80 % de terminaux à produire, car il 'est plus nécessaire d'avoir un appareil pro et un perso, les appareils peuvent être partagés donc pas besoin d'avoir chacun un téléphone, un ordinateur, une tablette...

🔧 2. Allongement de la durée de vie des appareils

📉 Constat actuel

• Durée de vie moyenne : 2 à 3 ans pour un smartphone, 3 à 5 ans pour un ordinateur.
• Obsolescence logicielle et matérielle encouragée.

🌱 Modèle proposé ici

• Appareils conçus pour durer 10 à 15 ans.
• Réparation facilitée, modularité native, compatibilité maintenue.

Impact estimé : division par 2 à 4 de l’empreinte par appareil.

☁️ 3. Décentralisation du cloud

📉 Constat actuel

• Les data centers représentent 1 à 2 % de la consommation énergétique mondiale.
• Forts besoins en refroidissement et en disponibilité permanente.

🌱 Modèle proposé ici

• Cloud local hébergé dans chaque habitat ou collectif.
• Moins de transferts, plus d’efficience énergétique, récupération de chaleur possible (eau chaude sanitaire).

Impact estimé : −30 à −50 % de l’énergie nécessaire au stockage et au traitement des données.

⚙️ 4. Optimisation de la puissance de calcul

📉 Constat actuel

• Ordinateurs et serveurs tournent à 5 à 15 % de leur capacité moyenne.
• Les ordinateurs et smartphones sont souvent très puissants pour une utilisation réelle limitée à quelques heures par jour.
• Gaspillage massif de ressources informatiques.

🌱 Modèle proposé ici

• Appareils nomades moins puissants.
• Applications gourmandes tournent sur les serveurs locaux.
• Puissance inutilisée rendue disponible aux autres par smart contracts.
• Infrastructure auto-régulée, orientée usage réel.

Impact estimé : −30 à −70 % de puissance à produire.

🌎 Résultat global estimé

En combinant tous les leviers du modèle présenté ici, on peut atteindre :

• 70 à 90 % de réduction de l’impact environnemental global du numérique, à échelle individuelle ou collective.
• Une diminution des déchets électroniques, de la pression sur les matériaux rares, et de la consommation énergétique.
• Une transition vers un numérique local, sobre, coopératif et éthique.

🧭 Vers une culture numérique régénérative

Ce modèle ne propose pas seulement des gains d’efficacité : il introduit un nouvel imaginaire numérique :

• non plus individualiste, mais mutualisé,
• non plus extractif, mais circulaire,
• non plus dépendant, mais souverain.

Ce modèle technologique offre une voie concrète pour aligner les outils numériques avec les exigences du monde de demain.